Corrélations d’appariement proton-neutron dans le noyau atomique
Auteur / Autrice : | Daniel Négréa |
Direction : | Elias Khan, Nicolae Sandulescu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 10/09/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 11 en cotutelle avec Universitatea Bucureşti |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, Noyaux, Cosmos (Paris ; 2009-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de physique nucléaire (Orsay, Essonne ; 1956-2019) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Elias Khan, Nicolae Sandulescu, Virgil Baran, Doru S. Delion, Denis Lacroix |
Rapporteurs / Rapporteuses : Virgil Baran, Doru S. Delion, Denis Lacroix |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La compréhension usuelle de l'appariement proton-neutron, dont les traces sont actuellement étudiées en noyaux N = Z, s'appuie sur le mécanisme de paires de Cooper et modèles BCS type. Dans cette thèse, nous présentons une approche alternative qui, contrairement aux modèles BCS, conserve exactement le nombre de particules et l'isospin. Dans cette approche, l'état fondamental de noyaux N = Z est décrit comme un condensé de quartets alpha-similaires faits de deux neutrons et deux protons couplés à l'isospin total T = 0 et de spin J total = 0. La comparaison avec des calculs exacts du modèle en couches montre que le modèle de condensation quartet (QCM) donne une description très précise de l'appariement des corrélations à noyaux N = Z, bien mieux que les modèles BCS. Il est également montré que l'appariement proton-neutron et alpha de type condensation sont importantes non seulement pour les noyaux N = Z, mais aussi pour les noyaux avec des neutrons excédentaires. Dans ce dernier cas, le condensat de quartets d'alpha coexiste avec le condensat des paires de neutrons en excès par rapport au isotopes N = Z. En utilisant le cadre de QCM, nous avons également étudié la compétition entre l’appariement proton-neutron isovectoriel et isoscalaire dans les noyaux N = Z. Nos résultats indiquent que la contribution de l'appariement isoscalaire aux corrélations d'appariement du fondamental est très faible par rapport à l'appariement isovectoriel.