Learning Deep Representations : Toward a better new understanding of the deep learning paradigm - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2013

Learning Deep Representations : Toward a better new understanding of the deep learning paradigm

Apprentissage de représentations profondes : vers une meilleure compréhension du paradigme d'apprentissage profond

Résumé

Since 2006, deep learning algorithms which rely on deep architectures with several layers of increasingly complex representations have been able to outperform state-of-the-art methods in several settings. Deep architectures can be very efficient in terms of the number of parameters required to represent complex operations which makes them very appealing to achieve good generalization with small amounts of data. Although training deep architectures has traditionally been considered a difficult problem, a successful approach has been to employ an unsupervised layer-wise pre-training step to initialize deep supervised models. First, unsupervised learning has many benefits w.r.t. generalization because it only relies on unlabeled data which is easily found. Second, the possibility to learn representations layer by layer instead of all layers at once improves generalization further and reduces computational time. However, deep learning is a very recent approach and still poses a lot of theoretical and practical questions concerning the consistency of layer-wise learning with many layers and difficulties such as evaluating performance, performing model selection and optimizing layers. In this thesis we first discuss the limitations of the current variational justification for layer-wise learning which does not generalize well to many layers. We ask if a layer-wise method can ever be truly consistent, i.e. capable of finding an optimal deep model by training one layer at a time without knowledge of the upper layers. We find that layer-wise learning can in fact be consistent and can lead to optimal deep generative models. To do this, we introduce the Best Latent Marginal (BLM) upper bound, a new criterion which represents the maximum log-likelihood of a deep generative model where the upper layers are unspecified. We prove that maximizing this criterion for each layer leads to an optimal deep architecture, provided the rest of the training goes well. Although this criterion cannot be computed exactly, we show that it can be maximized effectively by auto-encoders when the encoder part of the model is allowed to be as rich as possible. This gives a new justification for stacking models trained to reproduce their input and yields better results than the state-of-the-art variational approach. Additionally, we give a tractable approximation of the BLM upper-bound and show that it can accurately estimate the final log-likelihood of models. Taking advantage of these theoretical advances, we propose a new method for performing layer-wise model selection in deep architectures, and a new criterion to assess whether adding more layers is warranted. As for the difficulty of training layers, we also study the impact of metrics and parametrization on the commonly used gradient descent procedure for log-likelihood maximization. We show that gradient descent is implicitly linked with the metric of the underlying space and that the Euclidean metric may often be an unsuitable choice as it introduces a dependence on parametrization and can lead to a breach of symmetry. To mitigate this problem, we study the benefits of the natural gradient and show that it can restore symmetry, regrettably at a high computational cost. We thus propose that a centered parametrization may alleviate the problem with almost no computational overhead.
Depuis 2006, les algorithmes d’apprentissage profond qui s’appuient sur des modèles comprenant plusieurs couches de représentations ont pu surpasser l’état de l’art dans plusieurs domaines. Les modèles profonds peuvent être très efficaces en termes du nombre de paramètres nécessaires pour représenter des opérations complexes. Bien que l’entraînement des modèles profonds ait été traditionnellement considéré comme un problème difficile, une approche réussie a été d’utiliser une étape de pré-entraînement couche par couche, non supervisée, pour initialiser des modèles profonds supervisés. Tout d’abord, l’apprentissage non-supervisé présente de nombreux avantages par rapport à la généralisation car il repose uniquement sur des données non étiquetées qu’il est facile de trouver. Deuxièmement, la possibilité d’apprendre des représentations couche par couche, au lieu de toutes les couches à la fois, améliore encore la généralisation et réduit les temps de calcul. Cependant, l’apprentissage profond pose encore beaucoup de questions relatives à la consistance de l’apprentissage couche par couche, avec de nombreuses couches, et à la difficulté d’évaluer la performance, de sélectionner les modèles et d’optimiser la performance des couches. Dans cette thèse, nous examinons d’abord les limites de la justification variationnelle actuelle pour l’apprentissage couche par couche qui ne se généralise pas bien à de nombreuses couches et demandons si une méthode couche par couche peut jamais être vraiment consistante. Nous constatons que l’apprentissage couche par couche peut en effet être consistant et peut conduire à des modèles génératifs profonds optimaux. Pour ce faire, nous introduisons la borne supérieure de la meilleure probabilité marginale latente (BLM upper bound), un nouveau critère qui représente la log-vraisemblance maximale d’un modèle génératif profond quand les couches supérieures ne sont pas connues. Nous prouvons que la maximisation de ce critère pour chaque couche conduit à une architecture profonde optimale, à condition que le reste de l’entraînement se passe bien. Bien que ce critère ne puisse pas être calculé de manière exacte, nous montrons qu’il peut être maximisé efficacement par des auto-encodeurs quand l’encodeur du modèle est autorisé à être aussi riche que possible. Cela donne une nouvelle justification pour empiler les modèles entraînés pour reproduire leur entrée et donne de meilleurs résultats que l’approche variationnelle. En outre, nous donnons une approximation calculable de la BLM upper bound et montrons qu’elle peut être utilisée pour estimer avec précision la log-vraisemblance finale des modèles. Nous proposons une nouvelle méthode pour la sélection de modèles couche par couche pour les modèles profonds, et un nouveau critère pour déterminer si l’ajout de couches est justifié. Quant à la difficulté d’entraîner chaque couche, nous étudions aussi l’impact des métriques et de la paramétrisation sur la procédure de descente de gradient couramment utilisée pour la maximisation de la vraisemblance. Nous montrons que la descente de gradient est implicitement liée à la métrique de l’espace sous-jacent et que la métrique Euclidienne peut souvent être un choix inadapté car elle introduit une dépendance sur la paramétrisation et peut entraîner une violation de la symétrie. Pour pallier ce problème, nous étudions les avantages du gradient naturel et montrons qu’il peut être utilisé pour restaurer la symétrie, mais avec un coût de calcul élevé. Nous proposons donc qu’une paramétrisation centrée peut rétablir la symétrie avec une très faible surcharge computationnelle.
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Origine : Version validée par le jury (STAR)
Format : Autre
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Dates et versions

tel-00842447 , version 1 (08-07-2013)

Identifiants

  • HAL Id : tel-00842447 , version 1

Citer

Ludovic Arnold. Learning Deep Representations : Toward a better new understanding of the deep learning paradigm. Other [cs.OH]. Université Paris Sud - Paris XI, 2013. English. ⟨NNT : 2013PA112103⟩. ⟨tel-00842447⟩
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