Prédire en relations internationales : étude de la place de l'avenir au sein des discours théoriques : soutiens, contestations, perspectives
Auteur / Autrice : | Michalis Spyropoulos |
Direction : | Frédéric Ramel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 27/11/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale, Sciences de l'Homme et de la Société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 1996-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : CEI |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Jacques Roche |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Ramel, Jean-Jacques Roche, Inanna Hamati, Ariel Colonomos, Delphine Placidi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Inanna Hamati, Ariel Colonomos |
Mots clés
Résumé
Cette thèse propose de couvrir l’évolution de l’intérêt pour la prévision dans la théorie des relations internationales, en partant d’une constatation générale : son existence est contrastée, tributaire des fluctuations conceptuelles. Les deux premières Parties s’articulent respectivement autour de la défense d’une part et de la critique, d’autre part, de l’étude de l’avenir. Si l’on remonte tout d’abord aussi loin que la naissance du champ dans le monde anglo-américain, c’est parce que la question fut abordée par les premiers théoriciens libéraux, en raison du contexte issu de la première Guerre mondiale. Les contributions majeures de Hans Morgenthau, Morton Kaplan et Kenneth Waltz sont ensuite analysées, avant de céder leur place aux discours critiques. Une fois cet état de l’art établi, cette thèse suggère un bilan des parties en présence et propose une justification alternative, visant à légitimer différemment l’insertion d’une réflexion sur l’inconnu temporel en Relations internationales. La méthode alors préconisée déplace le cœur de l’argumentation vers les terrains de l’épistémologie et de la prescription, en vue de montrer finalement que la question de l’avenir est à la fois légitime et incontournable.