Enjeux strategiques et contrôle interne : cas des établissements de crédit
Auteur / Autrice : | Mohamed Fariad |
Direction : | Henry Zimnovitch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 29/01/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale, Sciences de l'Homme et de la Société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 1996-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche Pilotage économique et social des organisations (Sceaux, Haut-de-Seine ; 2002-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-François Lemettre |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Ninet, Philippe Gillet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Benoît Pigé, Yves Levant |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le contrôle interne peut être défini comme étant l’ensemble des dispositifs, activités et actions mis en oeuvre au niveau de l’organisation pour influencer les comportements et atteindre des objectifs définis. Dans le domaine bancaire, il occupe une place centrale et se caractérise par une accumulation des exigences prudentielles. En même temps, le contrôle interne relève du dirigeant de l’établissement qui constitue sa pierre angulaire, mais qui pourrait avoir également des objectifs divergents avec le cadre ad hoc.Cette étude porte sur les interactions entre le dirigeant et le contrôle interne. Celles-ci semblent ambiguës du fait, d’une part, de la divergence d’objectifs entre les parties prenantes et, d’autre part, des limites du cadre du contrôle interne. Nous expliquons cette complexité par un contrôle interne à deux dimensions, à savoir une dimension managériale, comme levier permettant au dirigeant d’influencer les comportements des collaborateurs, et une dimension prudentielle, comme contrainte consistant à appliquer les normes prévues. Devant cette dualité, le dirigeant pourrait privilégier la dimension managériale par opportunisme, par un mauvais arbitrage ou une gestion inappropriée.Nonobstant leur importance, les normes prudentielles ne peuvent à elles seules pallier toutes les insuffisances et pourraient même constituer une contrainte pour le dirigeant qui pourrait être confronté à une divergence entre des objectifs individuels, collectifs et prudentiels. Face à l’accumulation des normes, la diversité des parties et les risques inhérents, le cadre du contrôle interne et le rôle du dirigeant gagneraient à être repensés et à évoluer vers un cadre bidimensionnel basé sur une gouvernance saine, l’éthique, des compétences et une répartition responsable des pouvoirs.