Gustave Fayet (1865-1925) : itinéraire d'un artiste collectionneur
Auteur / Autrice : | Magali Rougeot |
Direction : | Ségolène Le Men, Rodolphe Rapetti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 29/11/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Michel Leniaud |
Examinateurs / Examinatrices : Ségolène Le Men, Rodolphe Rapetti, Jean-Michel Leniaud, Dario Gamboni, Maria Grazia Messina, Claire Barbillon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Dario Gamboni, Maria Grazia Messina |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Gustave Fayet était artiste, collectionneur, grand propriétaire viticole et restaurateur de l’abbaye de Fontfroide. Il a mené toutes ces activités de front et elles sont liées les unes aux autres. Cette étude présente l’itinéraire de Gustave Fayet entre Béziers où sont ses racines, Paris où il se réalisa en tant qu’artiste, en passant par l’abbaye de Fontfroide qui fut le catalyseur de sa réalisation artistique. Ses racines biterroises façonnèrent son goût, lui donnèrent les moyens financiers de faire ce qu’il aimait. Là il rencontra Maurice Fabre et George Daniel de Monfreid qui le menèrent l’un à Odilon Redon et l’autre à Paul Gauguin, ses deux grands maîtres. Plus tard à Paris et a Fontfroide l’artiste a pu éclore. La vie menée at Paris at partir de 1905, lui permit d’approfondir les rencontres avec les artistes de son temps, et aller au bout sa vie de mécène et de collectionneur. Mais s’il trouva tout ceci a Paris, l’homme aspirait an calme, il se réalisa en achetant en 1908 l’abbaye a Fontfroide, dont il fit un lieu de rencontres artistiques : Odilon Redon décora sa bibliothèque, Richard Burgsthal créa des vitraux. Au cœur de cela, et grâce à la relation privilégiée qu’il entretenait avec Odilon Redon il mena une réflexion sur l’artiste qu’il voulait être. Il reprit ses pinceaux pour se lancer dans des créations très personnelles. Entre 1920 et 1925 il devint un artiste classé et reconnu, en particulier dans le domaine des arts décoratifs, réalisant des tapis au point noué de style art déco. Son travail commencé à Fontfroide lui ouvrit les portes de l’art décoratif, le succès fut au rendez-vous, il décida donc de vivre de son art.