Auteur / Autrice : | Caroline Minialai |
Direction : | Jean-Philippe Denis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 11/12/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Je2478 ceros |
Jury : | Président / Présidente : Gérard Hirigoyen |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Philippe Denis, Gérard Hirigoyen, Alain Fayolle, Gilles Guieu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Fayolle, Gilles Guieu |
Résumé
La transmission des entreprises familiales d’une génération à l’autre est la principale difficulté à laquelle se heurtent les familles qui cherchent à assurer la pérennité de leur patrimoine. Il s’agit pourtant, pour ces organisations, d’un moment stratégique. La plupart des travaux consacrés à ce processus de succession intrafamiliale, se sont intéressés à des entreprises installées dans les pays anglo-saxons ou en Europe, et, dans une moindre mesure, en Asie. Les PME marocaines, familiales dans leur immense majorité, sont confrontées aujourd’hui à un phénomène de succession de grande ampleur, qui se transforme en enjeu national. Pourtant, les modèles de succession, élaborés à partir de la littérature existante, ne sont pas nécessairement en adéquation avec la culture nationale et le système familial dominant au Maroc, un système communautaire endogame (Todd, 1999), dont le fonctionnement est très différent de celui qui prévaut dans les sociétés anglo-saxonnes ou européennes. Cette recherche cherche à combler ce vide. A partir de neuf études de cas, construites sur la base de récits de vie de successeurs, elle élabore un ensemble de propositions, destiné à tenir compte des caractéristiques de ce système familial sur les dynamiques de succession, qu’il s’agisse du processus lui-même, de la gouvernance, de la gestion des émotions ou de la transmission de la propriété psychologique. Elle montre que l’autorité patriarcale, l’égalité entre frères et sœurs, et l’endogamie sont des dimensions critiques de la réussite du processus de succession. Cette recherche cherche à combler ce vide. A partir de neuf études de cas, construites sur la base de récits de vie de successeurs, elle élabore un ensemble de propositions, destiné à tenir compte des caractéristiques de ce système familial sur les dynamiques de succession, qu’il s’agisse du processus lui-même, de la gouvernance, de la gestion des émotions ou de la transmission de la propriété psychologique. Elle montre que l’autorité patriarcale, l’égalité entre frères et sœurs, et l’endogamie sont des dimensions critiques de la réussite du processus de succession.