Thèse soutenue

La géographicité des médecins libéraux : application à la métropole parisienne de la fin du XIXème siècle à 2012
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Auteur / Autrice : Karine Alouis
Direction : Gérard Salem
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aménagement de l'espace, urbanisme
Date : Soutenance le 03/12/2013
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Jeanne-Marie Amat-Roze
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Salem, Jeanne-Marie Amat-Roze, Patrick Zylberman, Thierry Cardinal
Rapporteurs / Rapporteuses : Jeanne-Marie Amat-Roze, Patrick Zylberman

Résumé

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La démographie médicale est un sujet de préoccupation ancien en France. Les disparités de la répartition des médecins libéraux sont reconnues depuis plusieurs siècles. Des témoignages contemporains et de nombreux travaux de recherche ont largement démontré la persistance de leur attirance pour le milieu urbain. Or, l’urbanisation du pays dès le milieu du XIXème siècle a rendu confuse la lecture de ces liens. Le développement urbain a été particulièrement important en Ile-de-France en raison de la présence de la capitale. Il se poursuit, accéléré par la métropolisation générée par la mondialisation. Grâce à une approche dynamique ignorée en France, l’objectif de cette thèse est de comprendre les déterminants géographiques de l’installation en libéral et leurs adaptations aux dynamiques urbaines. Nous avons utilisé une démarche quantitative à différentes échelles et périodes grâce à l’exploitation d’archives administratives anciennes et de données actuelles. Une recherche qualitative complémentaire a été mise en oeuvre dans deux communes de banlieue. Notre étude révèle que depuis le XIXème siècle, l’installation des médecins libéraux est guidée par la recherche de la centralité dont ils sont des indicateurs. La reconstitution de leur répartition fait apparaître l’ancienneté et la stabilité des déséquilibres fonctionnels de l’espace francilien, accentués par la métropolisation. Le recul temporel permet de constater les spatialisations différenciées de ce groupe professionnel et de la population. Leur démarche ne répond donc pas à de quelconques logiques sanitaires.