La condition féminine chez George Sand et Emilia Pardo Bazán, romancières engagées face à la société au XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Rolande Poullet-Hlacia |
Direction : | Camille Dumoulié, Marie-Claude Chaput |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Résumé
En 1948, à Paris, La Déclaration des Droits de l'homme a été déclarée « universelle » par l'Assemblée générale des Nations unies. Najm-oud-Dine Bammate, Délégué plénipotentiaire de l'Afghanistan, a joué un rôle important dans cet acte qui reconnaissait le droit de toutes les femmes d'apprendre à lire et à écrire malgré les réticences de certains pays musulmans. En 1855, des Anglaises connues comme Harriet Barret Browning et Lady Caroline Norton avaient déjà ouvert ce débat « féministe ». Nous nous sommes proposé de savoir quel avait été l'apport réel de George Sand (1804-1876) et d'Emilia Pardo Bazán (1852-1921), romancières célèbres en France et en Espagne, à la cause des femmes en sélectionnant un corpus de leurs romans. Puis, nous avons remonté le cours du temps en comparant les parcours de ces deux femmes exceptionnelles de l'enfance à l'adolescence. Ensuite, ce sont des types de femmes, de la paysanne à la femme du monde présentes dans leurs ouvrages qui ont été comparées. Les deux romancières ont évolué hors de l'espace privé de vies conjugales brisées pour devenir des femmes de lettres et affronter le milieu fermé des hommes de lettres. Quelle a été leur contribution réelle à une amélioration de la condition féminine ? Telle était notre problématique initiale. Il semblerait que la célébrité les ait isolées, tandis qu'elles se refusaient toutes deux à s'engager plus avant dans l'action politique militante pour défendre les droits des plus défavorisées.