La gravure en Grande Guerre : donner corps à son expérience (France, Belgique, Angleterre)
Auteur / Autrice : | Marine Branland |
Direction : | Thierry Dufrêne, Annette Becker |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 28/10/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Université Paris Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire des arts et des représentations (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Bertrand Tillier |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Dufrêne, Annette Becker, Bertrand Tillier, Philippe Kaenel, Emmanuel Pernoud, Philippe Dagen | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Kaenel, Emmanuel Pernoud |
Résumé
L’importance des pratiques de la gravure pendant la Grande Guerre en France en Belgique et en Angleterre s’explique en partie par le renouveau des techniques (taille-douce, bois, lithographie) qui s’opère au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Durant la guerre, elle permet aux artistes de s’engager par leur art mais elle dépasse largement la production stricte d'un art de propagande. La gravure fait en effet l’objet d’un investissement nouveau et important pour figurer le conflit, y compris par des artistes qui ne l’ont que peu voire jamais pratiquée avant-guerre. Guerre et gravure semblent ainsi adhérer l’une à l’autre et s’actualisent mutuellement. Cette thèse a pour ambition de mettre en évidence les enjeux de ces pratiques de la gravure pour représenter la guerre dans ces trois pays alliés. L’étude de la représentation fragmentée et fragmentaire du conflit qu’offre cette production se présente comme un apport concret à l’histoire de la création en temps de guerre et à l’histoire culturelle de la Première Guerre mondiale.