Construction de portefeuilles et couverture du risque d’inflation
Auteur / Autrice : | Ombretta Signori |
Direction : | Valérie Mignon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de cette thèse est de traiter de la question de la construction de portefeuilles qui offrent une protection contre l'inflation. Plutôt que de proposer une solution rigide et générale, nous mènerons une analyse détaillée visant à trouver les meilleurs portefeuilles qui couvrent contre l'inflation au cas par cas. Au-delà du court terme, la menace d'une hausse des prix est crédible pour plusieurs raisons. La dette publique augmente dans les pays développés alors que, parallèlement, ces derniers entament leur quatrième année de politiques monétaires fortement expansionnistes. Les banques centrales des marchés émergents, préférant soutenir la croissance, ont provisoirement fait passer la lutte contre l'inflation au second plan, tandis que de nouvelles tensions au Moyen-Orient pourraient bien pousser vers le haut les prix du pétrole et des autres matières premières en ajoutant de nouvelles pressions au débat en cours. Ces nouvelles inquiétudes soulèvent naturellement la question de réexaminer la façon de construire un portefeuille qui protège les investisseurs contre le risque d'inflation. En principe, seules les obligations indexées sur l'inflation (OII) offrent une protection contre l'incertitude sur les taux d'intérêt réels et l'inflation. Cependant, il est important de regarder au-delà de ce type d’obligations car elles ne sont pas présentes dans tous les pays et les marchés support sont de taille plus restreinte et sont moins liquides par rapport à leurs contreparties nominales. Par ailleurs, investir aujourd’hui dans des obligations indexées sur l'inflation implique d'accepter une perte en termes réels. La thèse sera organisée en quatre parties.