Thèse soutenue

Alexander Archipenko (1909-1914) : une oeuvre au carrefour des expériences de la sculpture moderne

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Auteur / Autrice : Ilaria Cicali
Direction : Thierry Dufrêne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 12/07/2013
Etablissement(s) : Paris 10 en cotutelle avec Università degli Studi di Firenze
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Temps, Cultures (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....)
Jury : Président / Présidente : Maria Grazia Messina
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Dufrêne, Maria Grazia Messina, Catherine Chevillot, Flavio Fergonzi
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Chevillot, Flavio Fergonzi

Résumé

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Dès son arrivée à Paris en 1909, jusqu’au déclanchement de la guerre en 1914, Alexander Archipenko réalise environs cinquante sculptures, qu’il présente lors des salons des Indépendants et d’Automne, à l’occasion des manifestations cubistes, ainsi que dans deux expositions personnelles organisées en Allemagne, à Hagen et Berlin. Son nom apparaît souvent dans les comptes-rendus des salons publiés dans la presse de l’époque. Indiqué à la fois comme ‘sculpteur cubiste’ ou ‘novateur élégant’ (à savoir, à l’esprit décoratif), il participe avec son travail à ce croisement de chemins qui caractérise, au début du XXe siècle, le développement de la sculpture moderne. Cependant seulement une partie de cette production majeure est aujourd’hui connue, plusieurs œuvres ayant été dispersées ou retravaillées au cours du temps. Le but de la thèse a été celui de reconstituer ce corpus dans son état d’origine ainsi que son parcours d’exposition, afin de replacer l’œuvre d’Archipenko à l’intérieur de la scène artistique parisienne de l’avant-guerre pour la faire dialoguer avec celle de ses collègues, peintres et sculpteurs. Cela a été possible par le biais d’une analyse formelle pointue et d’un travail croisé sur la presse et les catalogues d’exposition de l’époque, et grâce au dépouillement de plusieurs fonds d’archives. Parmi lesquels, celui de la revue « Der Sturm » (Staatsbibliothek, Berlin), ainsi que les archives de la Archipenko Foundation (Bearsville, NY), et les Archives of American Art (Smithsonian Institution, Washington, D.C.). Il en sort le portrait d’un artiste qui, avec sa recherche, a pleinement embrassé l’esprit de découverte propre à son temps.