Tragédies et théâtre rouennais (1566-1640) : scénographies de la cruauté
Auteur / Autrice : | Sybile Chevallier-Micki |
Direction : | Christian Biet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études théâtrales |
Date : | Soutenance le 28/01/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Madeleine Fragonard |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Biet, Marie-Madeleine Fragonard, Pierre Pasquier, Jean-Louis Besson, Jelle Koopmans | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marie-Madeleine Fragonard, Pierre Pasquier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
À partir d’un corpus composé d’une quarantaine de tragédies parues en Normandie entre 1566 et 1640, mettant presque toutes en scène des actes de cruauté exercés par des représentants d’altérités exacerbées, ce mémoire de doctorat étudie les particularités scénographiques qui transparaissent dans ces textes, en mettant en évidence la similitude des éléments décrits dans les didascalies internes et dans les rares indications scéniques des œuvres avec les pratiques de l’Hôtel de Bourgogne telles qu’elles sont définies par le Mémoire de Mahelot. Après un rappel des formes et des événements dramatiques joués dans la province, la thèse poursuit par une étude des pratiques éditoriales rouennaises. Une fois établie l’historiographie des guerres de religion et des règnes d’Henri IV et Louis XIII, la thèse observe la manière dont le théâtre normand est contaminé par la production parisienne en voie de normalisation classique, puis disparaît progressivement, ainsi que les scénographies signifiantes qui le caractérisent ou comment leur sens est dévoyé pour célébrer une unité politique, pour laisser place au palais à volonté des drames parisiens.