L'église s'engage dans la politique
Auteur / Autrice : | Mario Doraci Pinheiro |
Direction : | Dominique Damamme |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 17/09/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences SOciales (Paris) |
Résumé
Cette thèse a pour but d’analyser l’engagement institutionnel de l’Église catholique et des groupes pentecôtistes sur le terrain politique et agraire du Brésil à partir de l’organisation de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) en 1952. Nous discutons la façon dont l’Église catholique commence la lutte d’abord pour « alphabétiser » et « rapprocher » ses fidèles perdus par l’idéologie socialiste développée par les ligues paysannes, puis pour empêcher l’accroissement du front communiste dans les campagnes. L’engagement social de l’Église catholique n’est pas désintéressé car les militaires brésiliens, avec l’aide américaine, déclarent le « coup d’État » en 1964. L’Église catholique brésilienne se divise en deux pôles, progressiste et conservateur. Le côté progressiste de la théologie de la libération se voit empêché et interdit par Rome. Mais cette minorité religieuse arrive à créer la Commission pastorale de la terre (CPT) qui contribuera au retour de la démocratie, à la création du Parti des travailleurs (PT) en 1980, considéré alors comme le parti de Dieu, et du Mouvement des paysans sans terre en 1984.