Le féminin pluriel : construction de l'identité chez Joanna Russ, Ursula Le Guin, Toni Morrison, Margaret Atwood, et Daphne Marlatt
Auteur / Autrice : | Hanane Boutenbat |
Direction : | Claude Cohen-Safir |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures et civilisations des pays anglophones |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Pratiques et théories du sens (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 1992-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse traite de la question de la représentation féminine en jeu dans les œuvres de Joanna Russ, Ursula le Guin, Toni Morrison, Margaret Atwood et Daphne Marlatt. Cette thématique est élaborée à partir d'un questionnement philosophique sur le genre. Les utopies et les dystopies publiées aux Etats-Unis dans les années 1970 ont contribué à fournir de nouvelles possibilités narratives pour la représentation du féminin. Depuis les stratégies de résistance élaborées qui émanent des œuvres rendent compte d'un vaste champ de définitions conduisant à l'émergence de la notion d'un pluriel féminin. Les études des romans sont envisagées dans une perspective transdisciplinaire qui a pour but de rendre compte de leur aspect polyphonique. L'analyse de la construction de l'identité féminine repose sur l'étude d'autres domaines concernant le genre, l'identité, l'ordre symbolique, l'Histoire. La diversité structurelle et thématique observée ici constitue un domaine d'investigation privilégié et caractérisé par une densité linguistique. Cette thèse a pour objet d'analyser et de mettre en évidence les modes discursifs qui témoignent d'une vision poétique, esthétique de l' ''agir'' féminin. Une telle vision tend à décentrer les codes établis de manière subversive et par conséquent à en questionner la logique binaire prétendument immuable.