L’Algérie : modèles économiques et réformes
Auteur / Autrice : | Abdelhafid Otmani |
Direction : | Kṓstas Vergópoulos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 2000-....) |
Résumé
Le but de cette thèse est d’apporter une vision globale et critique sur le changement systémique de l’économie algérienne. Dans ce travail nous avons étudié trois modèles économiques, dont deux néoclassiques, le premier radical et l’autre graduel. Le troisième est hétérodoxe, postkeynésien. En effet, les stratégies suivies par les pays en transition sont, à présent, connues, ce qui nous exhorte, par ailleurs, à effectuer des comparaisons empiriques et théoriques, à la lumières de ces modèles, entre les diverses voies suivies et subséquemment de cerner les failles ou les dysfonctionnements qui caractérisent les réformes économiques en Algérie. Si, en Algérie, les mauvais résultats obtenus après les transformations sont décelables par contre, la confrontation ou le rapprochement avec un modèle théorique élaboré demeure complexe. En effet, il s’avère que pour un vrai décollage de l’économie algérienne, il y a nécessité de revoir tous les éléments de base qui nuisent au bon fonctionnement de ses institutions et qui entravent le développement économique, alors que le pays dispose de tous les moyens fondamentaux. Il ressort qu’aucun modèle, parmi ceux discutés dans la première partie, n’a été suivi, pas même une combinaison de ces trois modèles, il semble que la règle en Algérie, c’est le non-modèle. Les politiques de bricolage et d’improvisation, qui ont caractérisé les décisions économiques et politiques pendant un quart de siècle, ne peuvent se pérenniser. Ce pays ne connaîtra jamais le succès, si l’idée du saut qualitatif en faveur d’un vrai modèle de transition et de développement, n’est pas mise en place dans le cadre d’une politique franche, claire et résolue.