Thèse soutenue

Les vestiges de supernova sont-ils les sources des rayons cosmiques galactiques ?

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Auteur / Autrice : Pierre Cristofari
Direction : Étienne ParizotStefano Gabici
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Paris 7
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Jacques Monod (Paris ; 1997-....)
Jury : Président / Présidente : Thierry Montmerle
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Binétruy, Mathieu Renaud, Emma de Oña Wilhelmi, Thierry Montmerle
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexandre Marcowith, Luke Drury

Mots clés

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Résumé

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Les rayons cosmiques ont été découverts il y a plus d'un siècle, mais leur origine reste inconnue. L'hypothèse la plus populaire est que les vestiges de supernova sont la source des rayons cosmiques. L'observation de plusieurs vestiges en rayons gamma, attendus comme produits de l'interaction entre les rayons cosmiques accélérés au niveau du vestige de supernova et le milieu interstellaire, est sans doute l'argument le plus fort pour soutenir cette hypothèse, mais ne constitue pas une preuve incontestable. En effet, un autre mécanisme, leptonique, peut aussi rendre compte des émissions gamma observées, et dans bien des cas, la situation reste ambiguë. Au lieu de se baser sur une étude au cas par cas des vestiges de supernova, nous proposons une étude de population reposant sur des simulations Monte Carlo, et nous estimons le nombre de vestiges de supernova qu'un télescope donné peut espérer détecter en partant de l'hypothèse que les vestiges sont effectivement les sources des rayons cosmiques Galactiques. Nos prédictions sont en accords avec les observations actuels du télescope H. E. S. S. , et notre travail constitue un nouveau test statistique pour l'hypothèse de départ. Le modèle développé peut alors être utilisé pour estimer la population de vestiges de supernova que les télescopes de la prochaine génération, comme par exemple le Cherenkov Telescope Array (CTA), peuvent espérer détecter. Enfin, cette procédure est utilisée pour commenter sur les chances de détection de neutrinos, qui témoigneraient directement de la présence de mécanismes hadroniques, et pourraient confirmer incontestablement que les vestiges de supernova sont les sources des rayons cosmiques Galactiques.