Etude de la paroi de Malassezia restricta : un résident ubiquitaire de la peau de l'homme
Auteur / Autrice : | Thomas Stalhberger |
Direction : | Thierry Fontaine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie procaryote et eucaryote |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le cuir chevelu humain abrite de nombreux microorganismes tels que le levures et les bactéries qui forment des micro-environnements sur la surface de la peau. Actuellement nous savons que les levures malassezia sont associées à un certain nombre de maladies humaines différentes. La paroi cellulaire des champignons pathogènes représente le point initial d'interaction entre l'hôt et le pathogène. La composition de la paroi cellulaire et la structure sont fortement associées à l'adhésion et à la pénétration dans les tissus. Actuellement, la paroi cellulaire a été étudiée uniquement chez trois espèces de malassezia (sympodialis, furfur, pachidermatis). Une etude biochimique a démontré que la paroi de m. Sympodialis contient du mannane, mais il manque de ß-(1-3)-glucane. Certaines données indiquent que ß-(1-6)-glucane est un composant majeur de la paroi de M. Sympodialis. Dans le cas de M. Fufur et pachidermatis, les composants de la paroi cellulaire ont été étudiés avec des réactions antigéniques. Les cellules vivantes de Malassezia furfur et malassezia pachydermatis n'ont pas réagi avec un anticorps anti-a-1-2-mannoside. Dans ce projet, nous nous concentrons sur l'espèce malassezia restricta la levure majeurs trouvés sur la peau humaine. Nous souhaitons apporter une meilleure compréhension de la paroi avec une analyse biochimique complète (gc, rmn, spectroscopie de masse, microscopie electronique à transmission et balayage).