Auteur / Autrice : | Loïc Maurin |
Direction : | Cyrille Rosset |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | [Champs, particules, matières] |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'étude des anisotropies de température du rayonnement fossile durant les vingt dernières années a permis d'assoir notre modèle standard cosmologique, et de contraindre fortement ses paramètres. En dépit de la robustesse du modèle proposé, de nombreuses questions persistent, et la mesure de la polarisation de ce rayonnement pourrait permettre de répondre à certaines de ces questions. En particulier, une détection des modes B de polarisation permettrait de sonder la phase d'inflation qui se serait produite dans l'univers primordial. Mesurer la polarisation du fond diffus cosmologique est l'un des objectifs de la mission spatiale européenne Planck. En raison de l'échelle d'amplitude relative du signal en température, modes E et modes B de polarisation, cette mesure requiert un contrôle drastique des effets systématiques liés à l'instrument. Cette thèse présente mon travail sur la calibration et l'étude des effets systématiques affectant la mesure de polarisation pour l'instrument Planck HFI, ainsi que l'étude de sources compactes. Une nouvelle méthode de photométrie des sources, basée sur les données temporelles plutôt que sur les cartes, est proposée et utilisée pour étudier la polarisation et les variations temporelles de sources astrophysiques observées par Planck (en particulier la nébuleuse du Crabe). Cette étude de sources compactes a aussi permis de tester la calibration de l'instrument et d'étudier certains effets systématiques (forme des lobes, bandes passantes des détecteurs, fonction de transfert des bolomètres. . . ) pouvant affecter cette calibration. Enfin, une méthode pour la calibration polarisée est proposée et testée sur des simulations.