Thèse soutenue

Approche évolutive de l’améloblaste : étude chez l’amphibien caudate waltl

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Auteur / Autrice : Nathalie Assaraf-Weill
Direction : Jean-Yves Sire
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Evolution et développement
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’améloblaste est une cellule épithéliale, dérivée de l’ectoderme oral. Elle est responsable de la formation de deux tissus hyperminéralisés de recouvrement dentaire : l’émailloïde, un tissu ancestral, d’origine ectomésenchymateuse et l’émail, un tissu d’origine uniquement épithéliale. La première partie de cette thèse est une revue de la littérature, consacrée à l’histoire évolutive de l’améloblaste et à son fonctionnement dans le contexte tissulaire émailloïde/émail chez quelques espèces actuelles représentant les grandes lignées de vertébrés gnathostomes. Les chapitres suivants sont consacrés à l'amélogenèse chez un amphibien caudate, Pleurodeles waltl. Cette espèce polyphyodonte est utilisée comme modèle pour étudier la transition émailloïde/émail ; chez les caudates, cette transition pourrait représenter ce qui s’est produit au cours de l’évolution des vertébrés. Le Chapitre 3 est consacré à l'étude du gène de l'amélogénine (AMEL), protéine majeure de l'émail, chez P. Waltl et à son expression lors de l'amélogenèse chez l'adulte et le juvénile. Chez P. Waltl, l’amélogenèse est semblable, spatio-temporellement, à celle qui a été décrite chez les autres tétrapodes alors que la structure du gène est un peu différente. Dans le chapitre 4, l’expression du gène COL1A1 par les améloblastes est décrite lors de la formation de l'émailloïde chez P. Waltl. Ces observations inédites sont couplées avec l'étude de l'expression d'AMEL, afin d’apporter un éclairage nouveau sur la transition émailloïde/émail. L’expression de COL1A1 dans les améloblastes diminue d'intensité, puis disparaît à la métamorphose. Ce travail permet de mieux comprendre une des étapes clés de l'évolution des tissus de recouvrement dentaire et, notamment, le rôle majeur joué par l’améloblaste au cours de l’évolution