Thèse soutenue

Evolution de la distribution des galaxies dans les grands relevés cosmologiques

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Auteur / Autrice : Melody Wolk
Direction : Henry Joy McCrackenStéphane Colombi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et Astrophysique
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le principal objectif de cette thèse est d'étudier la relation entre la part visible et celle non-visible de l'Univers. Dans le cadre du modèle cosmologique standard, nous utilisons l'observation des galaxies comme principal outil pour sonder la distribution de matière de l'Univers et son évolution. Pour ce faire, nous utilisons des outils statistiques afin de caractériser la façon dont les objets sont répartis sur le ciel. Afin de modéliser nos mesures, nous usons d'une description phénoménologique appelée le "modèle du halo". Cependant, nous avons besoin d'avoir accès a une grande quantité de données dans le but d'extraire des estimations robustes. Ceci est rendu possible par l'utilisation, dans cette thèse, de relevés photométriques. Dans un premier temps, nous avons étudié la façon dont les amplitudes hiérarchiques de la distribution de galaxies, jusqu'à l'ordre 5, évoluent avec le redshift. Nous avons réalisé cette étude sur les données du Canada-France-Hawaii Telescope Legacy Survey (CFHTLS) allant de l'époque actuelle jusqu'à des resdhifts intermédiaires. Nous avons ensuite interprété ces résultats dans le cadre de la théorie perturbative et avons trouvé que dans le régime des faibles interactions non-linéaires, nos mesures sont marginalement en accord avec les prédictions. Cependant, ces dernières semblent avoir une amplitude, légèrement mais systématiquement, supérieure à celle de nos mesures, ce qui suggère l'existence de termes non-linéaires dans l'expression du biais. Grâce au modèle du halo, nous avons aussi montré que la position de la transition entre les régimes non-linéaire et faiblement non-linéaire, est totalement compatible avec les prédictions théoriques. Dans un second temps, utilisant les statistiques a deux points sur les données du relevé UltraVISTA-COSMOS, nous avons etudié la façon dont l'aggregation des galaxies dépend de la masse stellaire et du redshift à des redshifts supérieurs à un. Nous avons observé qu'en moyenne les échantillons ayant une limite en masse stellaire plus haute ont une amplitude d'aggregation plus forte ce qui signifie que les populations plus rares sont plus fortement aggregées. Nous avons aussi interprété nos mesures dans le contexte du modèle du halo. De plus, nous avons considéré le rapport de la masse stellaire sur la masse du halo et suivi l'évolution du maximum de cette quantité jusqu'à z~2 et interprété ces résultats en terme de formation des galaxies. Nous avons montré que, pour l'échantillon contenant toutes les galaxies, M_{h}^{peak} se déplace progressivementvers les grandes masses de halo aux grands redshifts, un effet connu comme étant "anti-hiérarchique". Pour finir, nous résumons nos principaux résultats et présentons certains de nos futurs projets.