Thèse soutenue

Développement du pancréas humain embryonnaire ex vivo / in vivo : La greffe musculaire : un nouveau modèle d'étude longitudinale et dynamique

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Auteur / Autrice : Carmen Capito
Direction : Raphaël Scharfmann
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie-Développement
Date : Soutenance le 26/06/2013
Etablissement(s) : Paris 5
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Génétique, cellulaire, immunologie, infectiologie et développement (Paris ; ....-2013)
Jury : Président / Présidente : Yves Aigrain
Examinateurs / Examinatrices : Raphaël Scharfmann, Yves Aigrain, Dominique Berrebi, Christian Pinset, Roberto Mallone, Anne-Lise Delezoide
Rapporteur / Rapporteuse : Dominique Berrebi, Christian Pinset

Mots clés

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Résumé

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Au-delà de l’intérêt cognitif de la démarche, la compréhension des mécanismes qui régissent le développement pancréatique humain reste la clé pour décrypter les acteurs physiopathologiques des maladies du pancréas et pour développer des approches thérapeutiques innovantes. En outre, alors que la cellule bêta de rongeurs et la cellule bêta humaine partagent un grand nombre de similitudes, certaines données indiquent également des différences marquées entre les espèces. L'absence de systèmes expérimentaux robustes , à partir de matériel humain, n'a pas permis un examen détaillé du développement pancréatique humain jusqu’à présent. Dans le laboratoire, il a été précédemment validé un modèle de xénogreffe de pancréas immature humain sous la capsule rénale de souris immuno-incompétentes SCID. Il a été démontré que celui-ci permettait de récapituler l’ensemble des étapes du développement endocrine humain. Néanmoins le site de greffe limitait les possibilités de modifier ce développement, notamment par infection virale. Dans ce travail, nous avons développé et validé un nouveau site de greffe dans le muscle squelettique, plus simple et plus superficiel. En outre, nous démontrons qu’il est possible de créer un pancréas humain partiellement transgénique in vivo en réalisant du transfert de gènes médié par des lentivirus, après injection directe de la solution virale dans le greffon. Ce modèle de greffe dans le muscle est une nouvelle approche permettant d’envisager des études longitudinales, dans lesquelles il serait possible d’étudier la régulation de certains gènes ou le devenir de certaines lignées marquées par des gènes rapporteurs apportés par le virus à différents stades de développement.