Migrations politiques et création littéraire dans la seconde moitié du XXe siècle : Allemagne, Espagne, Argentine
Auteur / Autrice : | Isabelle Escande |
Direction : | Bernard Franco |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 10/01/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Daniel-Henri Pageaux |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Dethurens, Jean-Yves Masson |
Mots clés
Résumé
Les penseurs et écrivains ont depuis l’Antiquité constitué une partie importante des personnes touchées par l’exil politique, situation qui en retour a influencé leurs œuvres et marqué la littérature. Cette tradition littéraire s’est vue, dans la seconde moitié du XXe siècle, profondément bouleversée par l’émergence des totalitarismes et l’affrontement avec les démocraties que ces régimes, sous leurs différentes formes, ont suscité. Ce contexte politique inédit a provoqué, outre un accroissement du nombre des écrivains concernés, d’importantes transformations structurelles, obligeant notamment les exilés à remettre en cause leur propre image, leurs thèmes et stratégies de communication, ainsi qu’à revoir la portée de leurs écrits. L’étude comparée des œuvres de Jorge Semprún, Christa Wolf, Julio Cortázar et Alicia Dujovne Ortiz, permet de mettre en lumière des changements esthétiques communs à ces écrivains engagés, ayant fui respectivement l’Espagne, l’Allemagne et l’Argentine, et de constater la naissance, à cette époque, d’une écriture originale.