Thèse soutenue

Développement durable et gouvernances du logement social
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Auteur / Autrice : Bertrand de Foucauld
Direction : Michel Carmona
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie, aménagement du territoire
Date : Soutenance le 10/10/2013
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Espaces, nature et culture (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Claude Driant
Examinateurs / Examinatrices : Martin Schuler, Jean-Paul Carrière, Gérard-François Dumont, Maurice Goze, Henry Buzy-Cazaux

Résumé

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Dans le cadre du développement durable, quelles sont les réponses apportées en l’Ile-de-France au problème du mal-logement ? Quelles sont les failles dans la répartition spatiale de l’habitat et dans le parcours résidentiel des ménages, avec tous les aspects socio-économiques, sociologiques, symboliques et environnementaux ? Les politiques de la ville en Ile-de-France, appliquées dans un cadre républicain et très hiérarchisé, n’ont donné, depuis 1980, que des résultats médiocres pour le logement HLM ou social de fait. En Seine-Saint-Denis, des maitrises d’œuvre urbaine et sociale de lutte contre l’insalubrité d’habitats privés ont apporté des résultats intéressants. Mais elles restent, de par leur complexité, limitées en nombre. Pourtant, La fonction première d’une cité n’est-elle pas de loger ses habitants et ses nouveaux venus ? Les objectifs de l’État et des collectivités territoriales ne sont-ils pas d’apporter un cadre urbain sain et agréable, de construire une bonne « image » de chaque agglomération, dans un contexte de concurrence à différentes échelles ? Une étude de l’habitat londonien et sa comparaison avec celui de l’Ile-de-France, permet de voir des conceptions du logement et des solutions appliquées outre-Manche susceptibles d’apporter des éléments intéressant pour résoudre le problème du mal-logement. L’organisation juridique de l’immobilier britannique, et une gouvernance du logement plus communautariste et plus proche des habitants, ont permis d’apporter plus d’efficacité aux actions publiques liées aux habitations sociales. La gestion de proximité, très présente et très incarnée à Londres, développe la prévention de conflits et permet une bonne réactivité des autorités régionales et locales vis-à-vis des habitants de logements sociaux privés ou publics. Cette proximité va de pair avec un management très démocratique et délégatif. Mais la capitale londonienne doit gérer la gentrification de certains de ses quartiers et l’augmentation des disparités socio-économiques.Parallèlement, des problèmes environnementaux connexes au logement imposent aux collectivités territoriales, et à leurs habitants, d’adapter leurs modes de gouvernance et de vie. La création de liens sociaux et de partenariats, à différentes échelles, dans des contextes moins centralisés, sont susceptibles d’apporter plus d’efficacité dans l’organisation urbaine et sociale de l’Ile-de-France et de Londres.