Thèse soutenue

Grecs et Romains face aux populations libyennes. Des origines à la fin du paganisme (VIIe s. av. J.-C. – IVe s. ap. J.-C.)

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Auteur / Autrice : Sophie Marini
Direction : François Lefèvre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire ancienne
Date : Soutenance le 23/11/2013
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Jehan Desanges
Examinateurs / Examinatrices : Mario Luni, Pascale Ballet

Mots clés

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Résumé

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Longtemps relégués à un rôle secondaire dans les études consacrées à la Cyrénaïque antique, les Libyens et les relations qu’ils ont entretenues avec les Grecs, puis les Romains, n’avaient été envisagés que sous le prisme de l’hellénisation et de la romanisation. En s’inscrivant dans le cadre de l’évolution historiographique qui, dans ces dernières décennies, s’est consacrée davantage à prendre en considération les deux acteurs de l’interaction, l’objectif de cette thèse est de comprendre comment la rencontre de deux milieux hétérogènes, restés en contact pendant plusieurs siècles, a donné lieu à des influences réciproques et dans quels domaines celles-ci sont apparues. Notre étude se limite aux frontières politiques de la zone d’influence grecque fixées par le diagramma de Ptolémée Ier à Authamalax (actuelle Bu Sceefa) à l’ouest et au Katabathmos Megas (actuelle Solloum) à l’est. Les limites chronologiques quant à elles, sont comprises entre la fondation de Cyrène vers 631 av. J.-C. et le déclin du paganisme au IVe s. ap. J.-C. Organisé en sept chapitres thématiques, le présent travail propose de mettre en perspective les influences réciproques qui se sont opérées entre les Gréco-Romains et les Libyens dans les domaines socio-politique, culturel, religieux et économique à partir des données archéologiques et historiques.