L’analogie dans l’apprentissage des langues
Auteur / Autrice : | Redouane Bougchiche |
Direction : | Christiane Marque-Pucheu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique |
Date : | Soutenance le 10/12/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Sens, texte, informatique, histoire (Paris ; 2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Samir Bajrić |
Examinateurs / Examinatrices : Christiane Marque-Pucheu, Danielle Leeman, Philippe Monneret |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse soutient l'idée que dans l'acquisition linguistique, l’analogie en tant que processus cognitif a un rôle déterminant. Il ne s'agit pas de la simple ressemblance (A est comme B) mais d'un processus de calcul de quatrième proportionnel (trouver C, qui est à D comme A est à B). Elle se manifeste à tous les niveaux de l'analyse linguistique : phonologie, morphologie, syntaxe et lexico-sémantique. Ceci vaut pour l'acquisition de langue première et aussi pour l'apprentissage de langue seconde, mais cette fois dans des conditions différentes, la première langue jouant comme arrière-plan. L'analogie opère à partir d'exemples disponibles parce que rencontrés précédemment dans l'expérience linguistique. On rend compte ainsi de la régularité qui s'observe dans le langage sans devoir pour cela recourir à des règles. Le locuteur construit des représentations mentales (schèmes) pour chaque savoir rencontré qu’il intègre, produit et transforme par analogie, ce qui attribue à ce processus le caractère dynamique.