Thèse soutenue

Étude synchronique contrastive des descendants romans d’ESSE et de STARE : les signifiants italiens essere et stare à la lumière des signifiants espagnols ser et estar

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Auteur / Autrice : Damien Zalio
Direction : Marie-France Delport
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique romane
Date : Soutenance le 30/11/2013
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Linguistique et lexicographie latines et romanes (Paris)
Jury : Président / Présidente : Louis Begioni
Examinateurs / Examinatrices : Didier Bottineau, Chrystelle Fortineau-Brémond, Alvaro Rocchetti

Mots clés

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Résumé

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Les verbes latins ESSE et STARE ont trouvé un prolongement dans toutes les langues romanes. Parmi celles-ci, l’espagnol présente une nette opposition entre ser et estar. Les rôles syntaxiques et sémantiques de ces verbes sont répartis de façon relativement homogène, sans cesser pour autant d’être l’un des sujets les plus étudiés de l’hispanisme. Les verbes italiens essere et stare font quant à eux l’objet d’une littérature lacunaire, probablement en raison du fait que le choix du sujet parlant n’y apparaît pas aussi contraint qu’en espagnol : ces deux verbes sont alors considérés comme pratiquement interchangeables. Faisant nôtre l’axiome de la motivation du signe linguistique, nous ne pouvons poser deux formes de langue comme strictement équivalentes. Ce travail se propose d’analyser les signifiants italiens essere et stare à la lumière de leurs homologues espagnols ser et estar. Nous y formulons le postulat selon lequel essere et ser véhiculent chacun les mêmes instructions mais que celles-ci se déploient différemment dans les deux langues, et nous faisons le même pari pour stare face à estar. Dans la première partie, nous parcourrons la littérature spécialisée, nous aborderons la notion d’existence, puis nous remonterons aux sources latines pour mieux cerner les évolutions de ces quatre verbes. La deuxième partie sera consacrée aux tours périphrastiques, où ser, estar mais aussi essere et stare jouent un rôle prépondérant. Leur emploi avec un circonstant et un attribut fera l’objet de la troisième partie, tandis que la quatrième et dernière partie se focalisera sur certaines structures présentant un ordre syntaxique marqué.