Thèse soutenue

Villes nouvelles métropolitaines du XXe siècle dans le monde : observation, représentations et identité des paysages urbains

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Auteur / Autrice : Caroline Motta
Direction : Michel Carmona
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie (Aménagement, Urbanisme, Dynamique des espaces)
Date : Soutenance le 10/12/2013
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Espaces, nature et culture (Paris)
Jury : Président / Présidente : François Mancebo
Examinateurs / Examinatrices : Michel Carmona, Jean-Paul Carrière, Maguelonne Dejeant-Pons, Maurice Goze, Thierry Paquot, Bernardo Secchi, Jean-Baptiste Vaquin

Résumé

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La multiplication de l’alternative d’aménagement « ville nouvelle » à proximité des métropoles au XXe siècle dans le monde, laisse a priori croire à la reproduction d’un archétype urbain, la « cité-jardin » et a posteriori, attendre une évolution vers un prototype propre au XXIe siècle. Ces postulats incitent à un approfondissement sur la forme existante et l’image reflétée : quel paysage urbain fabriqué et à fabriquer. En ce sens, cette thèse de doctorat permet d’exploiter le binôme « ville nouvelle/paysage urbain ».De l’observation à la qualification, l’analyse s’appuie sur les pratiques traditionnelles des précurseurs du townscape (lectures pittoresque et morphologique, analyse séquentielle, silhouette, inventaire urbain), par le biais d’images fixes (photographies) et d’images en mouvement (vidéo) recueillies en France, Chine, Pays-Bas, Finlande, États-Unis et Angleterre. Les composantes de l’aménagement sont développées selon quatre thématiques : le(s) centre(s) ville(s), le tissu minéral (de la mobilité), le tissu de nature, et le « tissu vertical » ou membrane architecturale. Face au constat du manque de renouvellement dans l’interprétation graphique du paysage, une représentation prenant en compte l’expérience sensible de type « carte d’identité » est encouragée. Pluridisciplinaire, achronique et internationale, notre recherche confirme l’identité conceptuelle de la « ville nouvelle métropolitaine » du XXe siècle en s’écartant de l’idée de modèle urbain ; elle reconnait au paysage ses qualités in-transposables et sa capacité de levier dans l’aménagement du territoire ; elle accentue le rôle de l’esthétique urbaine contribuant au plaisir des « villeneuviens ».