« Mystères » et « joyeusetés » : les peintres de Lyon autour de 1500
Auteur / Autrice : | Tania Levy |
Direction : | Fabienne Joubert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 25/11/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Rivière Ciavaldini |
Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Joubert, Jean-Louis Gaulin, Étienne Hamon, Philippe Lorentz |
Mots clés
Résumé
Esquisser le portrait de la commaunauté des peintres lyonnais, entre le début du règne de Louis XI (1461) et la crise de la fin des années 1520, a constitué le présupposé de cette recherche. Le recours aux sources (comptables, fiscales et ecclésiastiques) s’est révélé indispensable à l’étude prosopographique et à une démarche d’histoire sociale de l’art, permettant la localisation des peintres, de leurs ateliers, les quelques filiations, leur place enfin (fortune et position sociale) dans la cité. Mais au-delà de cette première approche, l’étude des commanditaires, personnages capitals de la production artistique, a permis de définir plus finement le visage de la pratique picturale lyonnaise. Entre notables, Consulat, ecclésiastiques et rois, les activités de commande dans la ville ont souligné l’absence de grands chantiers et de grandes commandes dans ces décennies de prospérité croissante. Ce sont donc les fêtes, au premier rang desquelles les entrées royales et solennelles, qui mobilisent les forces économiques, littéraires et évidemment artistiques. L’étude des protagonistes de ces cérémonies royales et urbaines comme des thèmes déployés permet de caractériser de façon plus précise l’articulation entre artistes, commanditaires et cité comme d’approfondir la connaissance sur la pratique des peintres, en effet mieux détaillée dans ce cadre.