L’écriture de l’abandon : esthétique carmélitaine de l’œuvre romanesque de Georges Bernanos
Auteur / Autrice : | Philippe Richard |
Direction : | Dominique Millet-Gérard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance le 29/05/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherche en littérature comparée (Paris ; 1981-....) |
Jury : | Président / Présidente : Monique Gosselin-Noat |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Belin, Gilles Berceville, Volker Kapp, Michael Olivier O'Dwyer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Intrinsèquement polyphonique, l’œuvre romanesque de Bernanos s’enracine dans la relecture d’un vaste corpus carmélitain et transfigure une intuition mystique venue de l’expérience pour créer une poétique de l’abandon capable de comprendre et d’apaiser les inquiétudes métaphysiques de son siècle. L’enjeu n’est rien moins que la réinvention simultanée d’une rhétorique incarnée et d’un rapport au monde engagé, lorsque naît une esthétique théologique fondée sur une éthique de la douceur. Réécrire la nuit obscure ou figurer l’élévation spirituelle sont dès lors deux entreprises référentielles qui ne se séparent pas de la volonté de créer une langue romanesque singulière, humble et sublime à la fois, et de figurer ce climat d’abandon de Dieu et d’abandon à Dieu qui représente la problématique majeure de l’écriture bernanosienne. Le présent travail se propose ainsi d’observer la « dramatique » qui soutient l’inspiration romanesque et lui donne tout son souffle narratif.