Palais et grandes demeures du royaume de Méroé, les relais du pouvoir central : traditions locales et méditerranéennes
Auteur / Autrice : | Marc Maillot |
Direction : | Dominique Valbelle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Égyptologie |
Date : | Soutenance le 25/02/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Guillemette Andreu-Lanoë |
Examinateurs / Examinatrices : Salah el-Din Mohamed Ahmed, Charles Bonnet, Vincent Rondot, Pierre Tallet |
Mots clés
Résumé
S’étendant sur une période de plus de 500 ans, le royaume méroïtique a étendu son influence jusqu’aux bords du Nil Moyen. Bien qu’il soit difficile de déceler clairement les limites précises du royaume, ce dernier couvrait environ mille cinq cent kilomètres de la vallée du Nil, depuis la frontière égyptienne jusqu’au sud de l’actuelle ville de Khartoum, ainsi que des territoires annexes à l’est et à l’ouest. L’objectif premier de cette étude est de comprendre l’organisation des centres urbains en bord de Nil en établissant des comparatifs entre les sites précédemment fouillés, tel le palais de Ouad Ben Naga, les palais et les grandes demeures de la capitale antique de Méroé et le site de Mouweis actuellement fouillé par le musée du Louvre. Bien que l’on ne soit encore que peu au fait des évolutions politiques et culturelles marquant le milieu du premier millénaire avant Jésus Christ, à la naissance de l’empire méroïtique, il est évident qu’une nouvelle conception du pouvoir émergea à cette époque. Un nouveau noyau étatique est établi, quoique son étendue soit encore difficile à délimiter. La diversité manifeste à travers le matériel et l’architecture a donné lieu à des particularités régionales étonnantes. De tels exemples constituent une excellente source d’information quant au contrôle étatique pratiqué dans ces régions. Il semble que le pouvoir se soit diffusé par l’intermédiaire des grandes structures administratives et religieuses. L’apport de nouveaux sites demeure également un excellent moyen de parvenir à une appréhension plus précise de l’organisation des palais au tissu urbain associé, ainsi que leur zone d’influence dans la périphérie de leur implantation.