Auteur / Autrice : | Elise Lamy-Rested |
Direction : | Marc Crépon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de la philosophie |
Date : | Soutenance le 19/09/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Métaphysique, histoires, transformations, actualité (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Danielle Cohen-Levinas |
Examinateurs / Examinatrices : Jocelyn Benoist, Jacob Rogozinski, Samuel Weber, Frédéric Worms |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre thèse se propose de montrer que la déconstruction peut être pensée comme le résultat de la jonction de l’intentionnalité husserlienne et de la compulsion de répétition freudienne. En repartant des premières lectures derridiennes de certains textes de Husserl, mais surtout de La voix et le phénomène (1967) vraisemblablement rédigée en même temps que « Freud et la scène de l’écriture » (conférence de 1966), nous y étudions comment Derrida unit la temporalité husserlienne et la temporalité freudienne : le Présent Vivant n’est pas essentiellement différent de l’ « après-coup » (Nachträglichkeit), de même que la répétition de l’idéalité n’est pas essentiellement différente d’une compulsion de répétition aveugle et mécanique.Cet étrange accouplement a selon nous donné naissance à toute la philosophie derridienne, même si celle-ci n’a par la suite cessé de s’enrichir et de se complexifier grâce à l’ « ex-appropriation » d’une