Thèse soutenue

Le Salon et la scène artistique à Paris sous Napoléon I. Politique artistique – Stratégies d’artistes – Échos internationaux

FR  |  
DE  |  
EN
Auteur / Autrice : Eva Maria Knels
Direction : Barthélémy JobertBénédicte Savoy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 25/04/2013
Etablissement(s) : Paris 4 en cotutelle avec Technische Universität (Berlin)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....)
Jury : Président / Présidente : Daniela Gallo
Examinateurs / Examinatrices : Thomas W. Gaehtgens

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse de doctorat se propose d’étudier les Salons sous l’ère napoléonienne, connus surtout pour le rôle important qu’ils jouèrent dans le cadre de l’instrumentalisation politique de l’art contemporain. Ainsi, après 1799, le Salon devint rapidement un important outil de la vaste politique culturelle du Consulat et de l’Empire, qui servit à représenter de manière symbolique le système politique. Face à ce changement radical du Salon et de sa politique artistique, les artistes, eux aussi, ont dû se positionner et s’adapter aux nouvelles structures politiques et administratives, tout en réagissant aux nouvelles tendances artistiques et à l’évolution du milieu artistique, afin de s’imposer au Salon. Le succès rencontré par les Salons en ces années-là ne se manifeste pas seulement par le chiffre croissant des exposants et des visiteurs : les diverses formes de la réception du Salon – journaux, brochures, récits de voyage, lettres et œuvres graphiques - témoignent également de l’écho rencontré par l’exposition, et ceci bien au-delà des frontières nationales. Jouxtant les salles du fameux Musée Napoléon qui regroupe les chefs-d’œuvre artistiques les plus importants, saisis par les armées françaises dans des collections de l’Europe, le Salon profite de la forte fréquentation du Louvre entre 1800 et 1815, de la part de visiteurs aussi bien français qu’étrangers. L’objectif de cette thèse est d’analyser l’organisation de l’exposition, le paysage des artistes exposants ainsi que l’écho rencontré par cet évènement sur la scène internationale en tenant compte de cette mutation complexe de la vie artistique parisienne au début du XIXème siècle. Dans cette perspective, le présent travail s’interroge sur les rapports entre la politique artistique, les pratiques artistiques et culturelles ainsi que leur réception.