Auteur / Autrice : | Maria Cecilia Carlander |
Direction : | Bernard Franco, Yvonne Leffler |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 19/09/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 en cotutelle avec Göteborgs universitet |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Frédérique Toudoire-Surlapierre |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Franco, Yvonne Leffler, Guy Ducrey, Marianne Molander Beyer, Christina Sjöblad |
Mots clés
Résumé
La thèse compare quelques romans suédois et français écrits entre 1884 et 1892 et comment ceux-ci sont imprégnés par les thèmes de la Décadence, et cela à partir de l’implication esthétique des portraits de femmes. Huit textes sont étudiés afin de comparer la littérature suédoise fin-de-siècle – en partie interprétée comme de la littérature de « percée moderne » – à la littérature française et la Décadence. L’étude est divisée en trois parties concernant : 1) la représentation de la femme indépendante ; 2) les nouveaux rôles des sexes ; 3) les rapports à l’esthétique et l’ontologie décadentes. Comme l’époque est concernée par de nouveaux rôles de sexes, l’attention attirée sur les figures féminines est fructueuse et originale, car la plupart des personnages principaux décadents sont masculins, un fait qui imprègne la recherche sur la Décadence littéraire. La première partie analyse aussi bien les apparences et les comportements, que l’approche de « la femme fatale » et le regard des femmes d’elles-mêmes. Dans la deuxième partie, des thèmes comme androgynie, sexualité et érotisme sont étudiés. Finalement, la thèse examine, dans la troisième partie, les relations entre les figures féminines et les idées liées à la sécularisation, à l’artifice et aux maladies fin-de-siècle. Plus les analyses évoluent, plus il devient clair que les œuvres suédoises sont marquées par les mêmes thèmes et idées que les œuvres françaises. Cependant, une différence est que les traits des figures féminines françaises sont plus souvent exagérés que ceux des figures suédoises – une différence que la thèse voit comme une influence du programme littérairement politique de la « percée moderne ».