Thèse soutenue

La guerre comme révélateur et catharsis de la société libanaise : trois figures de la production romanesque contemporaine

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Auteur / Autrice : Léa El Yahchochi
Direction : Boutros HallaqJoseph Chraim
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues civilisations sociétés orientales
Date : Soutenance le 18/12/2013
Etablissement(s) : Paris 3 en cotutelle avec Université Saint-Esprit de Kaslik - Liban
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langage et langues (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre des Etudes Arabes et Orientales (Paris)
Jury : Président / Présidente : Nicole Saliba-Chalhoub
Examinateurs / Examinatrices : Boutros Hallaq, Joseph Chraim, Nicole Saliba-Chalhoub, Yves Gonzalez-Quijano, Heidi Toelle

Résumé

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Le roman libanais prend son essor pendant la guerre civile de 1975. Ce roman s’attache à pointer les failles les plus intimes de l’individu. Appelé à tort, roman de guerre, celle-ci n'est alors que le révélateur des mécanismes mortifères qui empêchent l'émergence de l’individu en souffrance. Servant également de catharsis, la guerre crée les conditions d’une liberté d'expression, en bannissant tabous et non-dits. Notre analyse se développe autour de trois oeuvres situées durant la première période de la guerre. La démarche est basée sur l’exploitation d’outils narratifs et psychanalytiques. Elle permet d’identifier bon nombre de ces «mécanismes de mort » en dévoilant une autre vision de l’individu et du monde, au travers d’une fiction et de personnages « embourbés dans» des conflits internes et externes. Ces conflits figent le récit et les personnages qui paradoxalement sont incités à se relever d'entre les décombres du fait même qu'ils existent dans la fiction par leur cortège d'émotions et de sentiments. Ils se pérennisent sous la plume de l'écrivain, en défiant par là même toute finitude. Le tout au travers d’une approche narrative jusqu’alors inédite.