La poésie vécue d'André Velter
Auteur / Autrice : | Sidonia Ria Bauer |
Direction : | Michel Collot, Wolfram Nitsch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation française |
Date : | Soutenance le 13/11/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Universität Köln (1388-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche Écritures de la modernité (littérature et sciences humaines) (Paris ; ....-2014) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Michel Maulpoix |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Collot, Wolfram Nitsch, Jean-Michel Maulpoix, Serge Bourjea, Gesine Müller, Karin Westerwelle |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
André Velter est un des poètes qui a le plus recherché des collaborations. Il fonde son Dire sur un Tu en co-présence. Le dialogue est au fondement de sa poésie de la présence, il s’expose dans Aisha, puis évolue dans Dar-î-Nûr. Vallée de la lumière (deux livres de poésie écrits avec Serge Sautreau) d’une poésie du visage à une poésie du paysage. Si de 1963 à 1976 une écriture (néo-)surréaliste prévaut dans l’œuvre d’André Velter, ses voyages au long cours en Afghanistan et ses séjours en Himalaya à partir des années 1980 orientent définitivement son style vers un lyrisme aride, marqué par les cultures et les paysages du Haut-Pays, dont témoignent Le Haut-Pays et L’Arbre-Seul. L’amour extrême : poèmes pour Chantal Mauduit, qui appartient au lyrisme amoureux qu’il développe entre 1996 et 1998, signe l’apogée de sa création en étoffant désormais son style aride d’une tendance lyrique fauve. Cette thèse propose une reconstruction de la poétique de l’auteur sous l’égide d’une notion centrale : la poésie vécue. Elle présuppose la continuité de l’œuvre et de la vie dans la catégorie de l’œuvre-vie. L’analyse de la poïétique d’André Velter en tant que géopoïéthique nomade – valorisant son affinité avec la catégorie poéthique et la méthode géopoétique – permet l’intégration mutuelle de l’œuvre et de la vie, impliquant les contextes géographiques, historiques et autobiographiques. L’engagement, la révolte et l’amour naissent poétiquement dans un même mouvement qui lie la structure poïétique profonde du Dire, basée sur des valeurs qu’implique la Relation lyrique à l’Autre (l’étranger, l’inconnu), à un éthos singulièrement velterien, qui est indissociable de son style. Le paysage du poète se présente ainsi par son Dire et par son Dit en tant que poésie vécue d’André Velter.