Ecritures scéniques de la catastrophe humaine dans le théâtre contemporain : Etude de cas et recherche-création
Auteur / Autrice : | Émilie Martz Kuhn |
Direction : | Béatrice Picon-Vallin, Chantal Hébert, Robert Faguy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études théâtrales |
Date : | Soutenance le 10/06/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Université Laval (Québec, Canada) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Atelier de recherche sur l'intermédialité et les arts du spectacle |
Jury : | Président / Présidente : Christine Hamon-Siréjols |
Examinateurs / Examinatrices : Béatrice Picon-Vallin, Chantal Hébert, Robert Faguy, Christine Hamon-Siréjols, Angela Konrad, Philippe Mesnard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse de doctorat en littérature et arts de la scène et de l’écran examine les écritures scéniques de la catastrophe humaine dans le théâtre contemporain. Elle explore les dynamiques qui sous-tendent la représentation de la barbarie au sein de formes spectaculaires marquées par une forte dimension visuelle. Divisé en deux volets – un premier, critique et un second, pratique –, le travail s’articule d’abord autour d’un corpus composé de trois spectacles : Kamp du collectif Hotel Modern, Rwanda 94 du Groupov et Rouge décanté signé par Guy Cassiers. En observant les oeuvres à la lumière de la complexité et en les abordant à l’aide d’une approche systémique,l’étude tente de révéler les mouvements – esthétiques, perceptifs et thématiques – qui animent ces écritures hétérogènes. La seconde partie de la thèse rend compte d’un processus d’expérimentation mené dans l’espace scénique. Ce dernier, consacré à esquisser une création artistique originale, questionne les mémoires occidentales du génocide des Tutsi du Rwanda.L’expérience pratique fait écho à plusieurs des problématiques soulevées par l’investigation critique et propose une autre forme de réflexion, menée directement sur le plateau.