Auteur / Autrice : | Cécile Noesser |
Direction : | Bruno Péquignot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 03/04/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches sur les liens sociaux (Paris ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Jullier |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Péquignot, Laurent Jullier, Laurent Fleury, Hervé Joubert-Laurencin, Jean-Marc Leveratto |
Mots clés
Résumé
Notre thèse décrit la trajectoire esthétique, économique et sociale du cinéma d’animation français. Cette sociogenèse couvre la période où il se constitue comme champ artistique, aboutissant enfin à une reconnaissance tardive, encore très peu renseignée. La première partie s’attache donc à l’archéologie de son évolution, depuis la première autonomisation de l’après guerre à la mise en place d’une politique publique qui modifie radicalement le paysage de l’animation au début des années 1980. Dans un contexte d'autonomisation contrariée du champ de l'animation, nous examinons ensuite les rôles respectifs du Centre National de la Cinématographie (CNC), des producteurs et des chaînes de télévision, et les nouvelles règles du jeu qu’ils introduisent. Nous interrogeons enfin l’impact de tous ces acteurs, qui jugent et produisent de la qualité cinématographique, sur le destin des artistes et leurs productions.