La genèse des libertés sociales : le droit de s'associer face à l'impératif d'ordre
Auteur / Autrice : | Thomas Branthome |
Direction : | François Saint-Bonnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit et des institutions |
Date : | Soutenance le 12/12/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale histoire du droit, philosophie du droit et sociologie du droit (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Bluche, Christian Bruschi, Laurent Pfister |
Rapporteur / Rapporteuse : Frédéric F. Martin, Jacques de Saint-Victor |
Mots clés
Résumé
L’expression « libertés collectives », employée jusqu’à présent pour désigner les libertés de la seconde génération, ne rend pas bien compte du contenu de ces libertés. Elles ne sont pas l’affirmation du droit collectif sur le droit individuel, mais des libertés individuelles qui ne deviennent effectives qu’en étant exercées collectivement. Pour figurer au mieux leur complexité, il convient de proposer une nouvelle appellation : libertés sociales. Il est nécessaire, pour justifier cette expression, d’étudier la genèse de ces libertés, à la faveur d’une analyse législative, jurisprudentielle, politique et doctrinale. L’observation de la corporation organique du Moyen Âge dévoile une différence de nature avec l’association libre. La singularité de cette dernière va apparaître tardivement, à la fin du XIXe siècle, à la faveur d’une définition moderne et d’un renouvellement du paradigme d’ordre.