La photographie et l'automatisme : histoire d'une utopie du Photomaton au procédé Polaroïd
Auteur / Autrice : | Marion Pieuchard |
Direction : | Michel Poivert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art contemporain |
Date : | Soutenance le 15/03/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Laboratoire : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Lalot |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Poivert | |
Rapporteur / Rapporteuse : André Guillerme, Jan Baetens |
Mots clés
Résumé
La présence de productions photographiques issues d'appareils et de dispositifs populaires dans le domaine culturel, artistique et patrimonial se mesure aujourd'hui aux succès d'édition et d'exposition consacrées au photomaton, à la photographie trouvée et plus généralement aux amateurs, où l'on rencontre nombre de ''Polaroïds'' ou de ''Photomatons''. Il existe un goût pour ce ''vintage'' vernaculaire, en raison de la disparition ou bien de la profonde modification qui touche ces dispositifs avec le fameux passage au numérique. En se retournant sur l'histoire de ces machines, c'est bon seulement leurs techniques qui intéressent mais aussi et surtout le fait qu'elles ont souvent suscité l'intérêt et la curiosité des artistes, ou bien qu'elles ont révélé la sensibilité et la créativité des amateurs de diverses époques. Parallèlement, la recherche en sciences sociales a consacré l'instantané et l'amateurisme en un véritable champ de connaissances ; par ailleurs les questionnements artistiques les plus contemporains mobilisent les derniers systèmes de productions de masse, comme le téléphone portable par exemple. Entre culture, recherche et création, certaines machines se retrouvent donc au cœur des interrogations sur l'image contemporaine. Ces dispositifs et ces machines ont le plus souvent un point commun : elles sont automatiques. Elles livrent vite, sans faire appel à des compétences particulières, des images en quantité. De Photomaton à Polaroïd, tout au long du XXe siècle, ces appareils automatisés ont répandu plus qu'aucun autre une ''culture photographique''. Mais quelles sont les origines de ces dispositifs ? Cette étude s'attachera à remonter aux sources de la photographie automatique, des réunions de société savantes aux prémices de l'industrie photographique.