La création vestimentaire dans l'Afrique du Sud post-apartheid : expression d'interactions multiculturelles
Auteur / Autrice : | Lakshmi Pather |
Direction : | Jean Polet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 27/04/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Laboratoire : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Victoria L. Rovine |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Polet, Manuel Valentin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier P. Gosselain |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le passage à la démocratie à la fin des années 1990 et au début des années 2000 a marqué la création vestimentaire en Afrique du Sud qui s’est enrichie de formes nouvelles drainées par l’arrivée plus visible de stylistes africains et par le développement d’une instance officielle de la mode dans le pays : la « South African Fashion Week » et l’« African Fashion International ». La thèse s'attache à présenter une analyse de la création vestimentaire en Afrique du Sud qui reflète les multiples interactions socioculturelles qui se sont développées à travers le pays et qui a pris forme dans un système double de la mode : un réseau institutionnalisé, médiatisé, donc ouvert, un réseau dit « de l’ombre » moins connu, et de fait confidentiel. La thèse tente de répondre à trois questions majeures : La première interroge les procédures mises en œuvre par les stylistes s'inspirant des vêtements traditionnels de l'Afrique du Sud qui ont pour effet de véhiculer une nouvelle identité sud-africaine post-apartheid. La deuxième vise à étudier de quelles manières les tensions sociales et identitaires de l’Afrique du Sud se manifestent dans la création vestimentaire. La troisième pose la question du fonctionnement des deux réseaux du système de la mode. Très peu de recherches universitaires ont été menées sur le sujet spécifique de la mode en Afrique du Sud. Notre travail est fondé sur l’étude d’articles de journaux et sur l’analyse de nombreux entretiens menés avec les stylistes et professionnels de la mode lors de travaux de terrain réalisés en 2009 et en 2010, dans la ville de Johannesburg mais également celle du Cap. Cette recherche couple donc Sociologie et Histoire de l’Art pour tenter de comprendre les significations des vêtements produits par les stylistes sud-africains et immigrés africains, et les relations complexes qui se jouent entre les acteurs des deux réseaux de la mode à la lumière du contexte socioculturel de l’Afrique du Sud.