La femme aristocrate byzantine au miroir de la moniale (XIIè - XVè siècle)
Auteur / Autrice : | Diane Pasquier-Chambolle |
Direction : | Michel Kaplan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 16/03/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
Laboratoire : ORIENT ET MÉDITERRANÉE : Textes- Archéologie- Histoire / OM | |
Jury : | Président / Présidente : Claude Gauvard |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Kaplan, Smilja Marjanović-Dušanić | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Claude Cheynet, Élisabeth Malamut |
Mots clés
Résumé
Cette étude vise à analyser la situation des femmes aristocrates dans l’Empire des XIIe/XVe siècles, sous un angle particulier : il s’agit de celles qui sont entrées au monastère, dont le cas est moins exceptionnel qu’il n’y paraît, dans la mesure où la carrière monastique est ouverte à toutes, sans distinction d’âge ou d’origine sociale. Toutefois si l’analyse de la condition des moniales confirme jusque dans l’univers monastique l’infériorité des femmes affirmée dans le siècle, l’examen des motifs de l’entrée des aristocrates au monastère révèle les intérêts que celles-ci peuvent y rechercher : en marge de leurs intentions spirituelles, ce sont des raisons économiques, voire politiques, qui se manifestent. Éloignées de la gestion de leur fortune du vivant de leur époux, et réduites au silence dans le siècle, au moins en théorie, c’est dans le monastère qu’elles trouvent paradoxalement les moyens de s’exprimer et d’agir, comme si de l’enfermement naissait la liberté…