Thèse soutenue

L'honneur dans l'oeuvre de Montesquieu

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Auteur / Autrice : Federico Bonzi
Direction : Catherine LarrèreAlberto Postigliola
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 30/04/2013
Etablissement(s) : Paris 1 en cotutelle avec Università degli studi di Napoli "L'Orientale"
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Philosophie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....)
Etablissement d'accueil : Università degli studi di Napoli "L'Orientale"
Jury : Président / Présidente : Lorenzo Bianchi
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Larrère, Alberto Postigliola
Rapporteurs / Rapporteuses : Céline Spector

Résumé

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Cette Thèse de Doctorat de Recherche concerne la conception de l’honneur dans l’œuvre de Montesquieu. Effectivement, il existe des contributions sur le concept de l’« honneur », mais elles ne présentent pas une approche génétique qui soit en mesure de reconstruire l’élaboration de la pensée du Président, à partir des ouvrages écrits au sein de l’Académie de Bordeaux jusqu’à L’Esprit des lois, où l’honneur apparaît pour la première fois.Évidemment, il ne suffit pas de concentrer l’attention seulement sur l’ouvrage de 1748. Une telle recherche serait réductrice car, d'un point de vue général, considérer ce chef-d’œuvre comme le résultat ou l’aboutissement de la pensée de Montesquieu, ne doit pas impliquer la sous-évaluation des ouvrages précédant L’Esprit des lois. En conformité avec les principes méthodologiques propres à l’édition des Œuvres complètes de Montesquieu en cours de parution, et, en particulier, avec l’approche génétique que nous adoptons tout au long de notre étude, nous avons suivi cinq noyaux thématiques –distinctions, principe, pouvoir, liberté et noblesse – qui nous permettent de reconstruire l’élaboration du concept de l’« honneur » tout au long de la réflexion de Montesquieu. En analysant le fonctionnement de l’honneur, nous avons souhaité introduire dans la littérature critique, la « catégorie » de l’impersonnalité car elle s’inscrit dans un paradigme interprétatif qui concerne l’œuvre entière du Président. Effectivement, la thèse interprétative qui soutient notre étude peut être formulée de la manière suivante : le mécanisme de l’honneur est la transposition, sur le plan de la représentation de la société française de l’Ancien Régime exposée dans L’Esprit des lois, du changement de perspective qui a eu lieu vers la moitié des années 1720 dans l’œuvre de Montesquieu