Thèse soutenue

Approche Anthropologique de la société Aisne-Marne à partir de ses pratiques mortuaires dans le cadre de l'archéologie préventive : (Champagne-Ardenne, VIe-IIIe siècle avant notre ère)

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Auteur / Autrice : Lola Bonnabel
Direction : Jean-Paul Demoule
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 13/03/2013
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Archéologie (Paris ; 1990-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut national de recherches archéologiques préventives (France)
Laboratoire : Institut national de recherches archéologiques préventives (France)
Jury : Président / Présidente : Patrice Brun
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Demoule, Isabelle Le Goff
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Verger, Bruno Boulestin

Résumé

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Cette thèse s'appuie sur un corpus de 600 défunts inhumés en sépulture ou placés dans des silos de conservation du grain provenant de recherches préventives en Champagne-Ardenne entre 1997 et 2008. La culture archéologique principalement concernée est l'Aisne-Marne qui se développe entre ces deux rivières pendant le second âge du Fer. La thèse est constituée de quatre parties. La première a pour vocation de replacer le corpus dans son contexte historique, archéologique et géographique. Elle est l'occasion de mettre en évidence au sein d'un espace géographique où s'étend la culture matérielle Aisne-Marne une entité géographique plus petite est concentrée interprétable comme un territoire. La deuxième partie s'intéresse aux lieux où sont inhumés les défunts, nécropoles, petits groupes de tombes et zone de stockage des grains. Elle montre des variations chronologiques et régionales. La troisième partie est consacrée à l'identification du traitement des cadavres. La quatrième partie est l'interprétation anthropologique des résultats des parties précédentes, elle tente d'expliquer les variations quantitatives de défunts inhumés en fonction des périodes, de déchiffrer les modes de gestion des espaces funéraires, d'envisager le traitement des cadavres comme témoignage des conceptions de la mort. Le croisement des données biologiques et des types d'objets déposés dans la tombe est l'occasion d'envisager les questions de fonction et de statut sociaux. Une proposition de définition des caractéristiques des genres est émise. Enfin, une première hypothèse de l'administration politique de cette société par un gouvernement est formulée.