Auteur / Autrice : | Cyrielle Landrea |
Direction : | Sylvie Pittia |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 30/11/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Anthropologie et histoire des mondes antiques (Paris ; 2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Benoist |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Pittia, Jonathan Edmondson, Ségolène Demougin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Guilhembet |
Mots clés
Résumé
Les Valerii Messallae appartiennent à une des plus anciennes et prestigieuses familles de Rome, la gens Valeria. L'étude porte sur l'époque tardo-républicaine, jusqu'à la fin de la dynastie julio-Claudienne. C'est une époque essentielle, durant laquelle s'effondre le régime républicain, puis se constitue le Principat. Les Valerii ont contribué à l'émergence d'un régime politique nouveau, auquel ils ont partiellement apporté leur adhésion. La thèse envisage les définitions et les formes nouvelles que prennent les indices de l'appartenance à la nobilitas : carrière politique, culte des ancêtres, évergétisme, fabrique de l'histoire familiale, héritage politique, marqueurs de la richesse et de la supériorité sociale, patronat judiciaire, port des cognomina héroïques et ethniques, privilèges juridiques .... Il s'agit d'identifier les permanences et les ruptures dans la définition d'une triple identité (patricienne, nobiliaire et gentilice) des Messallae et comprendre comment ils ont justifié leur supériorité en remodelant leur passé et en réinventant l'histoire de leurs ancêtres.