Les transitions énergétiques urbaines du XIXe au XXIe siècle : de la biomasse aux combustibles fossiles et fissiles à Paris (France)
Auteur / Autrice : | Eun Hye Kim |
Direction : | Sabine Barles |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 23/04/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Géographie-cités (Paris ; 1998-....) |
Laboratoire : Géographie-cités (Paris ; 1998-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Coutard |
Examinateurs / Examinatrices : Sabine Barles, Francis Beaucire, Emmanuel Garnier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Mindjid Maïzia, Franck-Dominique Vivien |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La croissance de la consommation par les villes de ressources naturelles est un facteur déterminant dans l’altération de la biosphère. Pour comprendre le processus du changement du rapport entre la ville et la biosphère, transition socioécologique dans le cas particulier de la ville, nous avons caractérisé la ville comme étant tributaire de la ressource externe en termes matériel et écologique. On s'intéresse dans ce travail à la relation entre la demande en énergie de la ville, l'évolution du système d'approvisionnement urbain et extra urbain en énergie, et le bassin d'approvisionnement en ressource énergétique avec le cas de l'agglomération parisienne. Pour ce faire, nous avons d'une part tenté d'évaluer la pression environnementale effectuée pour la consommation énergétique urbaine, métabolisme urbain, en utilisant la méthode d'analyse de flux d'énergie et de matière (AFME). L'AFME s'intéresse à mesurer le métabolisme d'une société et inclut par conséquent la consommation énergétique technique (pour le chauffage, le transport, l'industrie) ainsi que l'alimentation humaine et animale consommée dans la ville. La consommation énergétique urbaine est évaluée par la demande énergétique totale (DET), indicateur de pression environnementale, dans le but de mesurer la consommation d'énergie primaire en amont pour l'approvisionnement en énergie finale du territoire. On essaie ensuite de mettre en parallèle l'évolution de la DET pour l'énergie technique et l'évolution du rayon d'approvisionnement de cette dernière au fur et à mesure de la croissance urbaine.