Thèse soutenue

Les régimes parlementaires et le mécanisme constitutionnel en Europe centrale et orientale : Albanie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Moldavie, République tchèque

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Corina Cojocaru
Direction : Jean-Claude Colliard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 09/04/2013
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit comparé (Paris ; 19..-2015)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Unité mixte de recherche de droit comparé (Paris ; 1991-2015)
Jury : Président / Présidente : Jean Gicquel
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Colliard, Ana Guțu
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Claret, Julie Benetti

Résumé

FR  |  
EN

Parmi les dix-sept pays de l’Europe Centrale et Orientale, seulement six pays sont des régimes parlementaires avec « un mode de gouvernement de cabinet » : Albanie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Moldavie et République tchèque où les Présidents sont élus par les Parlements et le pouvoir exécutif reste bicéphale. Ce mode de gouvernement de cabinet s’applique difficilement dans la pratique au sein de certains pays d’Europe Centrale et Orientale et soulève un certain nombre d’interrogations, soit parce la construction du nouveau régime politique dépendaient d’une sous-catégorie du modèle post-communiste tell que rencontrée en 1989 (initiale, gelée et mature), soit parce que certains pays ne connaissent pas une réelle tradition de la démocratie parlementaire (comme c’est le cas des pays de l’Europe Occidentale) et le mode de gouvernement de cabinet fut un choix aléatoire dans la zone observée, soit parce que les Parlements des ces pays ne disposent pas de pouvoirs forts et d’une majorité parlementaire stable (conséquences du mode de scrutin). Nous avons souligné dans cette étude la nécessité d’une révision de certaines dispositions constitutionnelles, surtout en République de Moldavie (pays qui a connu plusieurs régime politique depuis son Indépendances en 1991) et en République tchèque, ainsi que d’une redéfinition des intérêts des acteurs politiques pour faire prévaloir le primat du juridique sur le politique en renforçant le rôle de la Cour constitutionnelle au nom de la défense de la Constitution et pour assurer un régime parlementaire viable, fondé sur une collaboration réelle des pouvoirs où l’exécutif ne se manifeste pas comme le maître absolu du travail législatif.