Les considérations sociales et environnementales dans la passation des marchés publics
Auteur / Autrice : | Angeliki Charouli |
Direction : | Gérard Marcou, Théodore Fortsakis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 08/02/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit public et de droit fiscal (Paris ; 1998-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches sur l'administration publique (Paris ; 1990-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Richer |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Marcou, Théodore Fortsakis | |
Rapporteur / Rapporteuse : Rozen Noguellou, Bertrand Du Marais |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Moteur incontournable de l’économie publique, les marchés publics ont toujours fait l’objet de revendications diverses, voire opposées. L’efficacité de la gestion budgétaire et la transparence de la vie publique, s’agissant des ordres juridiques nationaux, la libre concurrence et le libre accès de tous les opérateurs économiques facilitant les échanges intracommunautaires, s’agissant du droit européen : tous ont tenté de monopoliser le droit de la commande publique, afin de se réaliser. Dans le même temps, la perspective de l’instrumentalisation de ce droit au service d’objectifs politiques qui ne lui sont pas directement attribués a suscité des intérêts très variés. Or, la question de la conciliation des politiques sociales et environnementales avec les prescriptions de nature principalement économique du droit des marchés publics s’inscrit dans une logique de valorisation de cet instrument juridique et financier. Ces politiques, répondant à la fois à des finalités d’intérêt général et à des objectifs prioritaires du droit communautaire, sont à la recherche de leur rôle et de leurs instruments en matière de marchés publics. Dans un contexte politique mouvant, la superposition des systèmes juridiques résultant des interventions réglementaires des États, en quête de leur pouvoir discrétionnaire dans la planification des leurs politiques, comme des interventions du droit communautaire dans le cadre de sa propre œuvre d’harmonisation des procédures de passation, vient redéfinir le rôle des politiques sociales et environnementales, tant au sein des objectifs endogènes du droit des marchés publics qu’en dehors de son cadre réglementaire, appelé dans ce cas à servir de levier.