Théorie de l'équivalence et conflits de lois
Auteur / Autrice : | Fabrice Fages |
Direction : | Pierre Mayer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit international et européen |
Date : | Soutenance le 07/02/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit international et européen (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches en droit international (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Léna Gannagé |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Mayer, Étienne Pataut | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bertrand Ancel, Bénédicte Fauvarque-Cosson |
Résumé
La théorie de l’équivalence s’est d’abord manifestée en droit international privé français sous la forme d’une exception justifiant la mise à l’écart de la règle de conflit de lois, dans un premier temps pour favoriser la reconnaissance des jugements étrangers puis, dans un second temps, afin d’éviter la remise en cause perçue comme inutile d’une décision des juges français n’ayant pas respecté la règle de conflit de lois. L’étude de la théorie de l’équivalence devant les arbitres et certains juges étrangers puis devant le juge français, fait également apparaître, aux côtés de l’exception d’équivalence, la manifestation d’un principe d’équivalence apparaissant cette fois, non comme un correctif de la règle de conflit de lois, mais comme participant à la définition des conflits de lois, distinguant ainsi les vrais et les faux conflits et proposant un mode de règlement pertinent des situations de faux conflits. L’objet de cette thèse consiste à exposer ces différentes manifestations de la théorie de l’équivalence et à décrire, aussi précisément que possible, les modalités d’intervention de la théorie de l’équivalence au service de la coordination des ordres juridiques.