Modèle géométrique de calcul : fractales et barrières de complexité
Auteur / Autrice : | Maxime Senot |
Direction : | Jérôme Durand-Lose |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 27/06/2013 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, Informatique, Physique Théorique et Ingénierie des Systèmes (Centre-Val de Loire ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'informatique fondamentale d'Orléans (Orléans ; 1987-....) |
Jury : | Président / Présidente : Géraud Sénizergues |
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Durand-Lose, Géraud Sénizergues, Véronique Terrier, Jean-Baptiste Yunès, Denys Duchier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Véronique Terrier, Jean-Baptiste Yunès |
Mots clés
Résumé
Les modèles géométriques de calcul permettent d’effectuer des calculs à l’aide de primitives géométriques. Parmi eux, le modèle des machines à signaux se distingue par sa simplicité, ainsi que par sa puissance à réaliser efficacement de nombreux calculs. Nous nous proposons ici d’illustrer et de démontrer cette aptitude, en particulier dans le cas de processus massivement parallèles. Nous montrons d’abord à travers l’étude de fractales que les machines à signaux sont capables d’une utilisation massive et parallèle de l’espace. Une méthode de programmation géométrique modulaire est ensuite proposée pour construire des machines à partir de composants géométriques de base les modules munis de certaines fonctionnalités. Cette méthode est particulièrement adaptée pour la conception de calculs géométriques parallèles. Enfin, l’application de cette méthode et l’utilisation de certaines des structures fractales résultent en une résolution géométrique de problèmes difficiles comme les problèmes de satisfaisabilité booléenne SAT et Q-SAT. Ceux-ci, ainsi que plusieurs de leurs variantes, sont résolus par machines à signaux avec une complexité en temps intrinsèque au modèle, appelée profondeur de collisions, qui est polynomiale, illustrant ainsi l’efficacité et le pouvoir de calcul parallèle des machines a signaux.