Détermination de l'âge des étoiles dans le cadre de la mission Gaia
Auteur / Autrice : | Céline Guédé |
Direction : | Yveline Lebreton |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et astrophysique |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Observatoire de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Jo Goupil |
Examinateurs / Examinatrices : Yveline Lebreton, Annie Robin, Frédéric Thévenin, Carine Babusiaux, Santi Cassisi, João Fernandes, Misha Haywood | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Annie Robin, Frédéric Thévenin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Afin de dater les étoiles de la future mission Gaia, nous utilisons une méthode d'inversion basée sur les modèles stellaires. Cette méthode consiste à ajuster la position de l'étoile dans le diagramme HR par des modèles d'évolution stellaire. Dans un premier temps, nous avons développé une méthode d'inférence bayésienne et nous avons effectué des tests afin de choisir les priors les plus adéquats. Nous avons choisi d'utiliser les trajets évolutifs de BaSTI. Nous avons ensuite mis au point un traitement automatique des fonctions de densité de probabilité a postériori afin de ne garder que celles qui sont bien définies. Cette méthode est également appliquée pour déterminer la masse et la métallicité des étoiles. Afin d'effectuer tous ces tests nous avons créé un catalogue simulé basé sur les trajets évolutifs de BaSTI et sur les spécifications Gaia. Il y a 65 \ % des âges qui sont bien déterminés. Les étoiles avec un âge mal déterminé sont localisées dans des régions dégénérées où la vitesse d'évolution des étoiles est très rapide ou lente. Ensuite nous avons comparé plusieurs méthodes d'inférence bayésienne de la littérature afin d'identifier les différences entre celles-ci. Nous avons également comparé notre méthode avec une minimisation du chi2. Afin d'améliorer la détermination des âges nous avons ajouté des contraintes qui proviennent d'observations complémentaires. Enfin nous avons évalué les âges déterminés avec notre méthode pour des catalogues simulés à des distances, des directions d'observation et des erreurs observationnelles différentes. Nous avons également appliqué notre méthode sur des données réelles pour dater des amas.